Guillaume Tell | Mathilde | (Debut) | Opéra de Monte-Carlo (version scénique ) | Théâtre des Champs-Élysées (version de concert ) | Janvier 2015
(….) et la Mathilde d'Annick Massis. Désormais familière des emplois conçus par Rossini à l'intention de Laure Cinti-Damoreau, la soprano française brille encore plus ici qu'en Comtesse Adèle du Comte Ory et Anaï de Moïse et Pharaon.
Son timbre n'a jamais paru aussi prenant, sa technique aussi précise et raffinée, sa musicalité aussi infaillable, jusque dans les écarts meurtriers de son air du III, où la plupart de ses devancières, y compris les plus illustres, offraient une triste image d'elles-mêmes. Entièrement possédée par son personnage, portant admirablement la splendide amazone noire dessinée pour elle par Françoise Raybaud, Annick Massis a littéralement illuminé le représentation. Maintenant, c'est en Pamyra du Siège de Corinthe qu'on l'attend!"
Richard Martet - | Opéra Magazine | Mars 2015
'La distribution est toutefois dominée de très haut par Annick Massis. La fermeté de la ligne, le contrôle du vibrato, la maîtrise de la dynamique dans l’aigu, l’aisance dans les ornements (car c’est à Mathilde que Rossini a confié le rôle qui se souvient le plus du bel canto) sont ici confondants. Dès sa première scène, quand elle avoue son désir brûlant de revoir Arnold tout en se défendant de le vouloir, tout est là : le personnage et la voix, l’élégance et la présence souveraine. Comme l’écrit Berlioz, « c’est bien là une passion contenue et cette agitation fébrile qui fait battre le cœur d’une jeune fille obligée de cacher son amour ». Si nous insistons sur ce moment, c’est que celui-ci fait basculer tout à coup la soirée.'' ?
webtheatre.fr | Christian Wasselin
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'' Au moins a-t-il laissé à peu près intact le rôle de Mathilde qu’Annick Massis, justement acclamée par le public parisien, peut ainsi ajouter à son répertoire dans les meilleures conditions possibles. La soprano y déploie l’ensemble des qualités qui rendent, aujourd’hui comme hier, son chant admirable, de la limpidité de la diction française à la pureté d’une voix haut-perchée désormais plus affirmée dans le medium. Intelligemment animé, fébrile mais d’une fébrilité vif-argent, le récitatif avant la romance du deuxième acte est un modèle d’expression. La romance elle-même ajoute à ce souci du mot plusieurs effets de style avec, en conclusion, une messa di voce mémorable. L’air du troisième acte, pourtant privé des interventions d’Arnold, devient par sa fluidité une enthousiasmante démonstration de virtuosité, et ainsi de suite jusqu’au mot « liberté » final, au sommet duquel l’aigu plante un fanion vainqueur. Que Mathilde soit plus éthérée que ne le veut la coutume confère à la princesse rossinienne une jeunesse naturelle. Cette fraîcheur n’obère en rien l’élégance et l’autorité qui, ensemble réunies, sont aristocratie.''
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Christophe Rizoud | lun 02 Février 2015 | forumopera.com
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Annick Massis renouvelle l'enchantement qu'elle avait suscité en nous à cette occasion, dans le rôle de Mathilde cette fois. Avec sa voix riche, bien timbrée sur toute l'étendue de la tessiture, parfaitement maîtrisée et contrôlée, la soprano française éblouit tant par ses sonorités somptueuses que par son art du souffle confondant. Elle chante le superbe et extatique air « Sombre forêt » avec l'élégance dans le phrasé et l'émission legata que nous lui connaissons depuis toujours, et qui lui valent un premier triomphe. ''
Emmanuel Andrieu | opera-online.com
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Mais c’est surtout Annick Massis dans le rôle de Mathilde qui a fait passer la plus profonde émotion sur la représentation avec des piani caressants, un legato, un phrasé superbes. Pour les envolées stratosphériques mettez dans un ordinateur les élans de Crespin, la douceur d’une Guiot ou Sarrocca, saupoudrez avec un zeste des plus illustres italiennes dans cette panouille décorative et le tour est joué.''
Christian Colombeau | Le Podcast Journal
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'' Évidemment, après les ovations reçues en novembre dernier dans le Moïse et Pharaon du même Rossini à l’opéra de Marseille, nous attendions Annick Massis avec une impatience non dissimulée. Son interprétation de Mathilde nous subjugue moins par les possibilités de suraigus ou de vocalises dont nous la savons capable que par cette voix plus intime, puisant aux sources du tellurique qui correspondent au personnage d’une Princesse de la maison des Habsbourg et dont la soprano sait charger chaque mélodie d’une chaleureuse émotion et d’une fine sensibilité : en témoigne à l’acte II, le « sombre forêt » où l’une des plus grandes sopranos françaises semble littéralement communier avec la nature tandis que dans son admirable duo avec Arnold à l’acte III, les riches intonations de sa voix déclinent, de l’attente anxieuse au paroxysme enflammé, tout l’éventail du désir amoureux. Amorce sans doute d’une nouvelle trajectoire vocale qui la destine à de nouveaux répertoires et où nous n’aurons crainte de la suivre.''?Monaco, le 23 janvier 2015 | Jean-Luc Vannier | musicologie.org?
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Annick massis
Dans Guillaume Tell de Rossini en version concert d’après la production de l’Opéra de Monte-Carlo , la soprano, sous la direction dramatique de Gianluigi Gelmetti,montre une nouvelle fois la somptueuse aisance vocale dont elle est capable dans le rôle très exposé de Mathilde, alternant prouesse technique et subtilité poétique. Du grand art
(Paris, TCE, 31.01) | www.classica.fr | CASSICA | Mars 2015
On attendait beaucoup ce retour à Paris d’Annick Massis dans un personnage de premier plan. Mathilde est un peu comme Donna Anna et exige des qualités contradictoires avec un premier air lyrique et un deuxième quasiment colorature. Triomphe absolu et mérité de la belle cantatrice longuement ovationnée.
www.altamusica.com | Théâtre des Champs-Élysées, Paris | Le 31/01/2015 | Gérard MANNONI
’' Primadonna di indiscutibile fascino, Annick Massis, can- tante–attrice a tutto tondo, si fa apprezzare nel ruolo di Mathilde (…),’’
Yarose Shulzhenko | http://www.yarose.it | 16 Febbraio 2015
‘’Bien évidemment la palme de l’excellence revient à Annick Massis, qui avait flatté nos oreilles en novembre dernier à Marseille dans Moïse et Pharaon, et se confirme comme l’une des plus admirables rossiniennes d’aujourd’hui. Dans la romance de Mathilde («Sombre forêt, désert triste et sauvage»), page parmi les plus justement célèbres de l’ouvrage, la soprano française distille un abandon mélancolique parfaitement calibré. Tout au long de la soirée, elle illumine sa composition, qui ne connaît point de faiblesse, avec une maîtrise et un sens du style remarquables, sans parler d’un français limpide, d’une évidence sans reproche. S’il fait des efforts indubitables dans l’articulation,(…)’’
Gilles Charlassier | concertonet.com
http://www.concertonet.com/scripts/review.php?ID_review=10422
La Principessa di Asburgo (Mathilde) interpretata dalla bravissima Annik Massis si è distinta per chiarezza, luminosità e morbidezza vocale e per un’ottima padronanza del palcoscenico riuscendo a gestire il personaggio in assenza di supporti scenografici, conferendo ad esso attraverso la voce e pochi movimenti, ma ben curati, una caratterizzazione molto forte; sul fronte vocale ha dimostrato di possedere una gamma di suoni e di colori bellissimi con grande agilità e sicurezza negli “svolazzanti” acuti, come una grande potenza e profondità nelle note più gravi; “Sombre foret, désert triste et sauvage” è l’aria con cui si è presentata al pubblico dietro un velo trasparente che con giochi di luce riproponeva proprio la “selva opaca e deserta brughiera” nella traduzione italiana dell’opera; intelligentemente ha giocato molto con la dinamicità del suono nella ripresa dell’aria dando una connotazione ed un significato profondi a questo momento di alto lirismo.
Simone Tomei | 31 Gennaio 2015 | gliamicidellamusica.net
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’' Annick Massis domine la distribution de toute sa classe .
Son élégance naturelle st sa musicalité font merveille en ‘’ Mathilde’’,
personnage incarnant une forme de sérénité et de communion avec la nature dans laquelle elle se fond littéralement.’’
YC | L’ Avenir | N.2217 - VENDREDI 20 FEVRIER 2015
(….) et la touchante Annick Massis, qui incarne le personnage de
Mathilde dans tout l’ éclat de ses vocalises.
André Peyregne | Monaco Matin | Vendredi 23 janvier 2015
‘’ Noch eindrucksvoller geriet ein zweites Rollendebüt, jenes von Annick Massis als Mathilde. Der Interpretin anspruchsvollster Koloraturpartien wie Philine, Ophélie, Leila und Lucia kam zugute, dass sich ihre Stimme in den letzten Jahren verbreitert hat, besonders in der Mittellage Klangvoller und fülliger geworden ist, sodass auch « Sombre forët » den nötigen gefühlvollen Ausdruck erhielt. dazu gesellte sich in perfekt französicher Diktion eine Expressivität, die auch das Rezitativ davor aufwertete. Im dritten Akt lässt sie in der Kadenz von « Pour notre amour » mit hohen C und mühelosen Koloraturen eine superbe Technik voll aufblitzen , was die Rolle in neuem Licht erscheinen lässt. ‘’
W. Kutzschbach | Das Opernglas | 25 Januar
Moïse et Pharaon | Anaï | Opéra de Marseille | Novembre 2014
La leçon de chant nous fut néanmoins donnée par la soprano Annick Massis dans le personnage d’Anaï dont les premières échappées vocales
« Et moi seule, douleur amère » annoncent le drame à venir. La souffrance de son choix cornélien et celle due à son renoncement héroïque à l’acte IV chantées avec des aigus – et des suraigus – toujours limpides, son agilité à jongler avec les tessitures et son ardeur à réaliser d’impressionnantes vocalises jamais désincarnées lui valent plusieurs ovations amplement méritées.
Et elle qui expliquait encore à Lionel Esparza dans le « Magazine » du 28 octobre sur France-Musique « avoir eu du mal à accepter sa voix » ! ''
Jean-Luc Vannier | Musicologie.org | Nov. 2014
Côté dames, nous rendons les armes devant la prestation d'Annick Massis (nous renvoyons le lecteur à l'interview que la soprano française nous a accordé) qui donne grâce et pudeur, intériorité et vie au personnage d'Anaï, le plus intéressant et le plus complexe de l’ouvrage, tiraillée qu’elle est entre son amour pour Aménophis et la fidélité donnée à son Dieu comme à son peuple. Rossini lui a d'ailleurs dédié les plus beaux airs de la partition. Bien trop rare sur les scènes hexagonales, le chant d'Annick Massis s'avère toujours aussi égal et le timbre aussi rayonnant. Bref, on ne sait qu'admirer le plus pendant sa prestation : la beauté du legato, la science des pianissimi aériens, un étonnant sens rythmique qui lui fait toujours prendre le tempo voulu dans la cabalette, une qualité de phrasé rare et une voix saine sur toute son étendue et sans artifice, soutenue par une technique de bel canto parfaitement assimilée et maîtrisée. Son grand air du IV « Quelle horrible destinée» a suscité - à juste titre - l’enthousiasme du public. ''
Emmanuel Andrieu | Opera-Online.com
Annick Massis, reconnue par la presse internationale comme l’une des plus grandes sopranos françaises, interprète ici le rôle d’Anaïde. Elle est aussi à l’aise dans la musique sacrée que dans les rôles de coloratures et l’on se souvient encore de la Comtesse Adèle du Comte Ory, rôle qu’elle interprétait à Marseille en 2012 aux côtés de Jean-François Lapointe d’une voix aérienne, avec charme, grâce et musicalité. Toujours aussi Moise et Pharaon - Marseille, 2014professionnelle et charmante, elle trouve dans la voix les inflexions qui font ressortir ses doutes et ses angoisses face au choix cornélien qui s’impose à elle. Sans recours à la mise en scène, elle assume ce rôle écrasant, lançant vocalises et ” contre ut ” avec aisance et détermination dans un style parfait. La voix garde le velouté et les vibrations naturelles malgré l’étendue du registre, sollicitée dans cet ouvrage. Chaque syllabe prononcée avec délicatesse résonne jusque dans les demi-teintes et l’interprétation acrobatique de son Air Je l’aimais, soulève les bravos. Une interprétation de haut niveau, aussi bien techniquement que vocalement.
Jocelyne De Nicola | GBOPERA | Marseille le 8 novembre 2014
Annick Massis dà vita a un’Anaï da manuale: è ineccepibile nel rivelare le minuzie espressive, retoriche e persin fonetiche di un libretto scritto nella lingua madre, e lo è altrettanto nel dominare le diavolerie belcantistiche di un Rossini che occhieggia ancora a Napoli e alla Colbran; il suo imminente passaggio alla Mathilde del Guillaume Tell non potrebbe dunque sembrare più urgente e solido di spalle.
Francesco Lora | 18 Novembre 2014 | © Il Corriere Musicale
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Car le plateau vocal que Maurice Xiberras a réuni se révèle l’un des plus beaux de la saison. A commencer par l’Anaïde d’Annick Massis, d’une éblouissante délicatesse, ciselant autant la pureté de la ligne, celle, presqu’adamantine de ses aigus, que la justesse des sentiments: à cette enseigne, la musique peut se passer de scène pour se faire théâtre. Doué d’une diction remarquablement intelligible –(.....)
Gilles Charlassier | ConcertoNet.com
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Le triomphe d’Annick Massis
Annick Massis est une voix qu’on entend trop rarement en France.On se précipite donc à Marseille entendre la version concert de Moïse et Pharaon,remix parisien de 1827, par un Rossini mûr, de son Mosè in Egitto napolitain de 1818.Dans le rôle d’Anaïde, la soprano française est éblouissante de fragilité émotive et de vélocité sensuelle. Son timbre onctueux soulève le public marseillais, fin connaisseur de belles voix.
Vincent Borel | Marseille, le 16 novembre 2014 | Classica | www.Classica.fr
Chez le femmes, la palme revient sans surprise à Annick Massis, au timbre toujours aussi séduisant et à l'instrument d'une souplesse et d'une rondeur qui siéent parfaitement à la douce Anaï, contrainte de choisir entre l'amour d'Aménophis et sa religion. Sa voix qui domine dans les ensembles et les duos, n'a pas manqué de soulever l'auditoire dans l'air du 4ème acte « Quelle horrible destinée » - comme avant elle la jeune Cecila Gasdia, au Palais Garnier, un beau soir de 1983 - prouvant une fois encore quelle grande artiste elle est.
François Lesueur - 16 novembre 2014 - concertclassic.com
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À Marseille, c'est de nouveau Anaï qui domine la distribution, du moins pour ce qui concerne les rôles principaux : une Annick Massis au zénith de son art, nette de diction, d'une précision imparable dans les vocalises et, surtout, capable d'insuffler de l'émotion à chacune de ses phrases.
Richard Martet - Opéra Magazine - numéro 102 - Janvier 2015
Manon | Opéra Royal de Wallonie | Octobre 2014
Une reprise de Manon magnifiée par Annick Massis
(…..) d’Annick Massis, laquelle, par sa voix ardente et puissante, a dominé toute la scène du Cours-la-Reine, par exemple, ou la dramatique scène du jeu à l’hôtel de Transylvanie. Mais cette personnalité, assurément forte, a su se plier au charme et à la douceur enjôleuse dont Massenet a délicatement ourlé sa partition. Ainsi, Adieu, notre petite table est très émouvant par une simplicité qui n’appartient qu’aux plus grandes, et N’est-ce plus ma main, repris tout à la fin, au port du Havre, a, ô combien, justifié ce qualificatif de sensuel, d’érotique même, tant collé à Massenet.
Bruno Peeters | le 19 octobre 2014 |crescendo-magazine.be
Quatre ans après sa prise de rôle à l’Opéra de Rome, il était temps pour Annick Massis de se frotter une nouvelle fois à l’héroïne née sous la plume de l’abbé Prévost et mise en musique par Massenet. Des retrouvailles entre une chanteuse et un personnage, comme une rencontre enfin aboutie, dont le concert du mois d’avril Salle Favart nous avait déjà donné un avant-goût des plus prometteurs. Force est de constater que l’écriture du rôle convient idéalement à la maturité vocal acquise par la soprano française depuis plusieurs années, dont on ne cesse d’admirer l’évolution, toute en sagesse et en lent mûrissement, comme un grand vin dont le bouquet s’enrichit au fil du temps. Ainsi que sa Juliette dans la maison liégeoise nous le faisait déjà écrire voilà près d’un an, l’instrument d’Annick Massis a gagné en ampleur comme en richesse, affirmant un médium désormais parfaitement assis et un grave sonore dans un poitrinage réalisé avec beaucoup d’art, Annick Massis marche sur tous les chemins sans pour autant perdre l’insolence et l’éclat de son registre aigu, osant toujours de spectaculaires contre-rés qui médusent l’assistance et déchaînent ses ovations par leur puissance et leur impact dans la salle.
Annick Massis marche sur tous les chemins
A l’instar de l’héroïne de Shakespeare et Gounod, l’évolution du personnage apparaît de façon parfaitement lisible dans son jeu scénique et ses inflexions vocales, l’adolescente naïve du début de l’œuvre faisant place peu à peu à une femme sûre de ses charmes et habile dans leur usage sur la gent masculine.
Plus encore qu’une « petite table » poignante et un « Cours-la-Reine » éblouissant, on retient surtout une scène de Saint-Sulpice débordante de sensualité et de tendresse, ciselée dans ses nuances comme jamais, dans un intense moment d’émotion.
On comprend mal en revanche la nécessité des costumes à enlaidir l’héroïne, la ravalant tout au long de la représentation au rang d’une vulgaire pute de luxe, affublée qu’elle est d’une affreuse perruque blonde contre laquelle se bat constamment l’interprète, un comble pour une chanteuse naturellement dotée d’élégance et de prestance !
Nicolas Grienenberger | 31.10.2014 |classiquenews.com
A l’été 2010, Annick Massis chantait à Rome sa toute première Manon. Depuis, personne n’avait apparemment songé à lui proposer de reprendre un rôle dont, à ce stade de sa carrière, elle détient pourtant toutes les clefs. Merci à l’Opéra royal de Wallonie d’avoir fait ce qui paraît une évidence : distribuer une de nos plus grandes artistes françaises dans un rôle majeur de notre répertoire. Annick Massis maîtrise désormais tous les aspects du personnage, tant la colorature, qui a toujours été une de ses spécialités, que les facettes plus dramatiques, acquisitions plus récentes dans son profil vocal. L’articulation est exemplaire, rendant le surtitrage superflu. On rêve de ce qu’elle pourrait faire dans d’autres opéras auxquels elle avoue aspirer, notamment Thaïs du même Massenet.
Laurent Bury | 19 Octobre 2014 | forumopera.com
"Le Triomphe d'Annick Massis, amplement mérité, est celui du chant Français à son meilleur"
"Heureusement, Annick Massis est là, Manon frémissante, voix cristalline et charme conduite avec élégance, diction lumineuse. Son triomphe, amplement mérité, est celui du chant français à son meilleur".
Michel Parouty | Opéra Magazine n° 101 | Décembre 2014
Annick Massis qui, dans le rôle-titre, remporte la palme : elle n’a rien d’une adolescente de 16 ans, mais elle porte en elle une universalité et une profondeur qui donnent à Manon son indispensable (et fragile) grandeur. Sa voix est sublime, son goût sûr, sa maîtrise confondante. Jeudi, le public l’a remerciée d’une immense ovation."
Martine D. Mergeay | samedi 18 et dimanche 19 octobre 2014 - La Libre Belgique
La Sonnambula |Gran Teatre del Liceu | Feb 2014
Sauf qu’Annick Massis a pour elle la pureté d'un timbre inaltéré, des suraigus d'une précision exemplaire, un souffle inépuisable qui, combiné à une technique accomplie, accrédite le parti-pris. Dans une forme superlative, la Française tente tout ce que son art lui autorise. Des sons filés aux messa di voce les plus stupéfiantes, chaque note semble pensée avant d'être émise avec une précision confondante. Mieux, le chant se renouvelle sans cesse, usant de couleurs inédites, osant des variations originales, puisant dans les ressources d’un médium étoffé pour servir le texte, jusqu’à une cabalette libératrice qui enthousiasme la salle.
forumopera.com | Christophe Rizoud | 02/04/14
Fraîche de timbre, virtuose sans faille jusque dans la moindre vocalise, la soprano dont l’instrument offre une rondeur plus riche encore qu'il y a dix ans, dispose d'un aigu glorieux et d'une expressivité à faire pâlir certaines consœurs pourtant célébrées de part le monde... Après un air d'entrée où l'élégance rivalise avec l'agilité, un admirable duo avec Elvino et un final du premier acte conclu triomphalement, Annick Massis réserve à l'assistance une scène de somnambulisme d'une transparence extrême, où son legato et son contrôle vocal impressionnent, avant d'entamer la cabalette libératrice « Ah non giunge » devant le rideau baissé et vêtue d'une robe écarlate, dans l'allégresse générale.
concertclassic.com | François Lesueur | 03 Février 2014
Dans le plein épanouissement de ses moyens vocaux, Annick Massis séduit avec un médium chaleureux d'authentique soprano lyrique et une remarquable pureté d'émission dans l'aigu. Sa scène finale, parée d'une variété infinie de couleurs et de nuances qui suspend l'auditeur à la moindre de ses inflexions, est un moment de grâce totale. Si les aspects virtuoses d'Amina lui réussissent un peu moins, elle dessine un portrait profondément émouvant du personnage, qu'elle réussit à rendre pleinement crédible.
Alfred Caron | Magazine Opéra n° 94 avril 2014
Roméo et Juliette | Opéra Royal de Wallonie | Novembre 2013
(…….)Et dominée par une Annick Massis à la voix souveraine, dans la vraie tradition de la déclamation française, somptueuse autant que douce et souriante. Les quatre duos de la partition s’en trouvent merveilleusement illuminés. (…..)
Bruno Peeters | Opéra Royal de Wallonie, le 17 novembre 2013 | crescendo-magazine.be
Pourquoi le cacher ? La raison de notre venue au cœur de la cité liégeoise n’était autre que la Juliette d’Annick Massis, que nous suivons aussi fidèlement qu’il est possible, tant chacune des apparitions de la diva française laisse pantois par la maîtrise technique autant que dramatique dans laquelle elle drape ses incarnations. Et ce soir encore elle fut fidèle à sa réputation et au respect qu’elle inspire aux mélomanes les plus fervents. Dès son entrée, la chanteuse frappe par la joyeuse candeur adolescente dont elle pare sa Juliette, totalement crédible en jeune fille innocente et prête à s’éveiller aux premiers émois.
Flamboyante Juliette d’Annick Massis
Sa Valse, brillante et virtuose, la trouve très en voix, déjà projetée avec insolence dès les premiers sons, passant allègrement au-dessus de l’orchestre. Sa scène du balcon lui inspire toute la tendresse qu’il est possible de tirer de ces accents brûlants, et le mariage une impatience attendrissante qui se mue en solennité recueillie. Mais c’est son quatrième acte qui emporte tout sur son passage, où, après un duo d’une rare sensualité, la jeune fille fait place à la femme, fière et décidée, inflexible dans la maîtrise de son destin. L’air du Poison, naguère un rien large pour sa vocalité, témoigne aujourd’hui, comme Leila voilà quelques mois, de l’évolution de son instrument. Si l’aigu n’a rien perdu de son indiscutable autorité, toujours ample, riche et facile, le médium se fait charnu, plein et d’une remarquable assise, ainsi que le grave, ouvert et sonore. Cet air redoutable la porte littéralement et lui permet de déployer sa voix dans toute sa palette de couleurs, transcendée que l’est cette scène par un engagement total et une vérité théâtrale renversante, où l’on voit passer comme une ombre de Lucia di Lammermoor, moment saisissant qui soulève le public. Et ses accents déchirants qui achèvent le duo final sont de ceux qui tirent les larmes. Une incarnation majeure, récompensée par une véritable ovation au rideau final, hommage amplement mérité à une immense artiste.
Nicolas Grienenberger | classiquenews.com | jeudi 21 novembre 2013
"Il faut le redire : Annick Massis est la grande interprète du bel canto italien et français. Son incarnation de Juliette confond par l'assurance technique, la perfection stylistique et l'engagement dramatique. Aigu à toute épreuve, ampleur du médium, soutien ardent des plus longues phrases, la noblesse vocale et scènique du personnage atteint un sommet avec le difficile "Amour, ranime mon courage", où l'actrice transfigure l'épisode halluciné "C'est Tybalt, il m'appelle!".
Patrice Henriot | Opéra Magazine N.91
Le triomphe d' Annick Massis
Quant au personnage de Juliette, il traverse un cheminement psychologique complexe : l’adolescente espiègle joue avec l’idée du mariage, la jeune ingénue découvre avec ravissement l’amour mais c’est une femme impliquée qui lutte contre les horreurs d’un destin tragique.
Ce précipité de vie, Annick Massis l’épouse avec une redoutable force de conviction : virtuosité élégante de son air d’entrée, émotivité radieuse de ses premiers émois, intensité suffocante de la scène du faux empoisonnement, final tragique.
Sa voix épouse les situations avec une variété de couleurs et une diversité d’attaques qui ont la saveur d’une grande bel cantiste mettant ses moyens prodigieux au service d’une implacable vérité humaine. La petite adolescente amoureuse est devenue une grande dame qui souffre et le public retient son souffle. Il a compris qu’il vient de vivre un moment d’exception.
SERGE MARTIN |Le Soir | Mardi 19 novembre 2013
Les Pêcheurs de perles | Opéra Du Rhin | Mai / Juin 2013
Du moins cette générosité iconographique inspire-t-elle la Leïla d’Annick Massis. Au-delà de la lumineuse souplesse de sa voix, la soprano française, familière du rôle pour l’avoir chanté dans quatre productions différentes, éclaire le personnage d’une manière inattendue. Dans son serment au I, elle touche par le frémissement discret qui affleure sous une humaine et fragile réserve – vrai régal que ces chaleureuses nuances dans le timbre ! –, mais face à Zurga, dans le duo du III, elle fait entendre en germe dans son imploration les accents de Carmen – avec un soupçon de Micaëla pour l’innocence
Gilles Charlassier | Concertclassic.com
Le Triomphe d’Annick Massis dans les Pêcheurs de perles à Strasbourg
'' Quant à Annick Massis, dans le rôle de Leïla, elle s’avère la triomphatrice de la soirée et on ne peut en effet que rendre les armes devant l’intelligence stylistique et la souveraine élégance de la cantatrice française. Le chant se fait lumineux dans l’air du I « O Dieu Brahma », passionné dans le duo avec Nadir « Ton cœur n’a pas compris le mien » et elle gratifie l‘auditoire, toujours au II, de pianissimi éthérés dans « Comme autrefois » : elle est une figure d’ivoire qui s’anime dans le chant, dans la limpidité de ce chant qui s’exalte. Et exalte''
Emmanuel Andrieu | Classiqueinfo.com
Comme on pouvait s’y attendre, Annick Massis démontre à nouveau sa place au panthéon des grandes artistes de notre époque. Avec le rôle de Leila, qu’elle connaît bien, la soprano française nous livre une véritable leçon de chant et de musique : l’instrument, toujours doté de cette couleur et cette vibration immédiatement reconnaissables, s’est développé et enrichi, gagnant en ampleur et en lyrisme, sans jamais se départir de sa brillance ni de son aisance dans l’aigu, le tout sonnant détendu et facile, sans aucun autre effort que celui du soutien. Elle parsème ainsi la partition de superbes pianissimi, adamantins et suspendus, tant dans sa scène du II que dans son duo avec Nadir. Au troisième acte, la chanteuse s’affirme avec violence, mordant rageusement dans le texte et déployant sa voix dans toute sa dimension, emplissant ainsi le théâtre de sa richesse sonore. Le public conquis lui réserve un triomphe au rideau final. Un bel après-midi lyrique qui fait honneur au répertoire français.
Nicolas Grienenberger | classiquenews.com
Annick Massis y parvient pourtant, et de superbe manière, par des moyens purement vocaux ; colorature précises et timbrées, trilles perlés, suraigus flottants et filés, variété des couleurs, intensité de l’accent, musicalité constante, rien ne lui manque pour dessiner un portrait complet et mémorable de Leïla.
Michel Thomé | Resmusica.com
Annick Massis apparaît idéale dans ce rôle qui lui permet de faire valoir ses qualités techniques et dramatiques. Les influences italiennes de la partition sont autant d’occasions d’exposer une maîtrise exceptionnelle du souffle et de la colorature. Quelques suraigus, inattendus mais à propos, ponctuent l’interprétation. La pureté d’émission reste remarquable. Suprême, le chant rejoint la volonté allégorique du metteur en scène, apportant à cette production une magnifique cohérence.
Christophe Rizoud | Forumopera.com
Annick Massis n'a pas connu de tels problèmes. Admirablement mise en valeur par la production, elle livre une incarnatIon de bout en bout somptueuse, avec un timbre qui s'est corsé au fil des ans sans rien perdre de sa lumière, une émission d'une sûreté absolue et, par-dessus tout, une intelligence musicale et stylistique hors pair. Sa manière d'inscrire Laila dans la continuité de la Comtesse Adèle du Comte Ory et d'Amina de la Sonnanbula renouvelle totalement notre perception du rôle et, plus gnéralement, de la partition des Pêcheurs de Perles."
Richard Martet | Opéra-Magazine n° 86 JuIllet-Août 2013
Annick Massis quant à elle , émerveille par l'ambivalence de la voix, capable de nuances extrêmes, de legato et d'agilités, musicienne et dramatique- toutes qualités requises par ces rôles difficiles de l'opéra romantique français...
Thomas Coubrone | Altamusica.com | 28 mai 2013
Annick Massis qui revient à un rôle chéri entre tous, Leila, la vierge inaccessible, dont le regard, enfin dévoilé, réveille chez les deux amis , Zurga et Nadir, la passion au cœur. Là , où bien des interprètes s'en tiennent à une approche tiède, de peur de trop charger un personnage étrange, Massis opte pour une consistance dramatique, voire une maturité, qui lui confère une bien autre dimension. Le plaisir se double d'une élocution qui donne à la phrase , à la réplique leur vrai poids, d'une ligne de chant transcendant la pure vocalise. Une interprétation comme il en est peu.
Education musicale | Juin 2013
Annick Massis apportait à Leila tout son art et son style raffiné, sa maîtrise du souffle , son élocution remarquable et son soprano souple et radieux.
Erna Metdepenninghen | Crescendo | 28 mai 2013
Là encore, des satisfactions non négligeables. A commencer par l'accomplissement que représente le chant d'Annick Massis, à faire entendre à tous ceux qui se pique de chant français, que ce soit pour leur donner l'exemple... où les décourager.
Christian Merlin | Le Figaro | 28 mai 2013
Annick Massis sang die Partie der Leila mit schönsten linien und kultivierten phrasen, ihr heller, leuchtender Sopran mit seinen kristallklaren, vollen un perligen Höhen sowie die geschickt ausgelegten Koloraturen brachten die Partie wundervoll zur Geltung.
M. Fiedler | Das Opernglas | juillet 2013
...Annick Massis, perle de la distribution et principal réconfort de la soirée...
François Laurent | Diapason | juillet 2013
Un spectacle qui a bien des attraits , le principal étant à coup sûr la superbe Annick Massis, solaire, mais d'un soleil ambrée en Leïla.Il fallait voir avec quelle ardeur elle réclame la clémence pour son Nadir adoré au troisième acte, avec quelle passion ardente elle lui chante son amour , enfin, avec quelle somptuosité elle se fait prêtresse de Brahma : une diction impeccable, une parfaite maîtrise des pianos dans l'extrême aigu, sans jamais détimbrer, une théâtralité qui ne disparaît jamais derrière la beauté du chant...
Clément Rochefort | La Lettre du Musicien | 26 mai 2013
La Sonnanbula | Opéra De Monte-Carlo | Feb 2013
Enfin que dire d’Amina/Annick Massis ? Une voix sublime, d’une légéreté inouïe, traversant cette oeuvre d’un bout à l’autre avec une aisance incroyable, bissant en passant, en dépit du poids du rôle, "Ah no, non posso" et éblouissante dans l’aria final "L’anello mio…" admirablement soutenue par le violoncelle. Une simplicité extrême et comme une grande retenue dans le jeu, sans doute du fait de l’absence de mise en scène , mais une force de conviction dans la voix qui donnait une présence charnelle et une profonde crédibilité au personnage.
ODB-OPERA.com
Maître des lieux, Jean-Louis Grinda a invité une des plus grandes expertes du répertoire belcantiste, la soprano Annick Massis, connue et admirée pour son impeccable technique et sa magnifique musicalité. Injustement et incompréhensiblement tenue à l’écart des scènes françaises (et notamment parisiennes) – si l’on excepte ses récentes apparitions le mois dernier à Lyon dans L’Enfant et les sortilèges ou l’an passé à Marseille dans Le Comte Ory, la diva française se montre, dans le rôle d’Amina, impressionnante d’aisance et troublante de vérité, notamment dans les passages mélancoliques («Care compagne», «Ah, non credea mirarti») qui sont rendus avec une bouleversante simplicité, soutenus par un legato exemplaire, une vaste palette de nuances et des pianissimi à peine caressés. Elle obtient un triomphe mérité au moment des saluts.
Emmanuel Andrieu | www.concertonet.com
UNE SOMNANBULE qui réveille
Pas de risque d'endormissement à l'Auditorium Rainier III de Monte Carlo
pour les heureux spectateurs des récentes représentations de la "Somnambule"
de Vincenzo Bellini.
Annick Massis est en effet éblouissante dans le rôle d'Amina,se jouant de la tessiture particulièrement tendue du rôle,et mettant en exergue, comme elle nous a habitué, des qualités exceptionnelles se musicienne, et une sensibilité qui s'exprime avec une générosité que le public reçoit avec délectation.
Un frisson parcourt la salle lors de la scène de somnambulisme et le temps suspend son vol pour "oh se una volta sola...Ah non credea mirarti"....
...confronté au rayonnement incandescent d'Annick Massis...triomphe mérité au rideau final pour l'exemplaire prestation d'Annick Massis que l'on regrette de voir trop peu dans les théâtres de l'héxagone, mais c'est bien connu , nul n'est prophète en son pays...
YC | CULTURE ET LOISIR
ANNICK MASSIS REVEILLE LA SOMNAMBUMLE
Magnifique succès, hier, en l'auditorium Rainier III.
Il y a 65 ans que la Somnambule n'avait pas été représentée à Monaco. La soprano Annick Massis l'a réveillée hier. Et d'impériale façon.Cette magnifique soprano française a été ovationnée debout.Elle a dû bisser son dernier air. L'opéra de Bellini dans lequel elle tenait le 1er rôle, raconte l'histoire d'une tromperie commise par une femme en pleine crise de somnambulisme.L'ouvrage était donné hier sous forme de concert en l'auditorium Rainier III .
André Peyregne | MONACO MATIN
La soprano Annick Massis?ovationnée dans « La Sonnambula »?de Bellini à l’Opéra de Monte-Carlo. La prestation d’Annick Massis dans le rôle d’Amina est tout simplement éblouissante. La soprano puise avec l’indescriptible aisance que lui offre sa large tessiture dans toutes les subtilités de l’art lyrique : vocalises souples et gracieuses dès la scène 3 de l’acte I avec « le cœur de ma mère se réjouit de bonheur », puissance vocale plus affirmée dans son duo d’amour avec Elvino qui se termine par un « Addio » extatique suraigu complètement sous contrôle, douloureuse imploration nourrie d’un médium mélancolique interprétant « je ne suis coupable ni en pensées… », après avoir été découverte endormie dans le lit du comte Rodolfo. Mais c’est évidemment dans son grand air de l’acte II où elle exécute la plainte hypnotique de son défunt amour « Ah! non credea mirarti » (je ne croyais pas voir si tôt les fleurs fanées) avec une telle intensité dramatique, une telle richesse de nuances phoniques et d’accents voluptueux qu’elle triomphe : la soprano reçoit une ovation passionnée du public qui la condamne au bis immédiat. Suivi d’une nouvelle acclamation encore plus enthousiaste. Dans l’attente des applaudissements, nombreux rappels et autres « ovations debout » dont elle sera l’objet à l’issue de la représentation.
Jean-Luc Vannier | MUSICOLOGIE.ORG
LA SÉDUISANTE SOMNAMBULE D'ANNICK MASSIS À L'OPÉRA DE MONTE-CARLO
.....Dans cet opéra à dormir debout, nous étions tous bien sûr venus pour la belle, la grande, l’unique, la pyrotechnique Annick Massis. Elle ne nous a pas déçu: pertinence du récitatif, pathétisme sans pathos, timbre limpide, style élégant et pur, vocalises irréprochables, perfection du trille, aigus survoltés, réserves de souffle inépuisables. L’ovation finale? A l’aune de son talent: immense....
Christian Colombeau | Podcast Journal
L'ENFANT ET LES SORTILÈGES | LE FEU, LA PRINCESSE, LE ROSSIGNOL | Opéra de Monte Carlo | JAN 2012

La soprano Annick Massis reçoit quant à elle une ovation méritée pour son interprétation exigeante des vocalises du Feu, de la Princesse et du Rossignol.
Jean-Luc Vannier , Nice, le 23 janvier 2012, Musicologie.org

La merveilleuse Annick Massis, dans sa triple incarnation, témoigne de la maîtrise absolue qui fait d'elle l'incontestable figure de proue de son registre vocal, voué au grand bel canto. Pourquoi ne l'entend-on pas davantage en France?
Patrice Henriot ,Opéra Magazine n° 71 de Mars 2012

Spicca la classe di Annick Massis, attrice formidabile e cantante raffinatissima, che dà voce alle parti de Le Feu, La princesse e Le Rossignol imponendosi per le evoluzioni in un registro acuto che non è fatto di sole note, ma diviene espressione dei personaggi che prendono forma attraverso la voce.
Alessandro Mormile, L’Opera , Anno XXVI, N.266, Febbraio 2012
Les Huguenots | Teatro Real | Madrid | FEB / MAR 2011

Magníficas las féminas Annick Massis en sus dos difíciles arias colorativas.
Fernando Herrero, El Norte de Castilla, February 26, 2011

..."la clase excepcional de la francesa Annick Massis"...
J.A. Vela Del Campo, EL PAIS, February 23, 2011

La soprano Annick Massis suplió con elegancia el rol de Marguerite de Valois, con un notable dominio de la coloratura, haciendo alarde de su agilidad vocal y adecuada proyección.
Jugar con Fuego , Isabel Imaz , April, 2011 | http://www.jugarconfuego.es/hugonotes.html

"La distribution est dominée par les femmes. Annick Massis, qui s'est arrêtée de chanter pendant six mois en 2010, nous revient dans une forme éblouissante. La voix n'est pas la plus puissante du monde, mais elle franchit sans problème la barrière de l'orchestre (curieuse idée, quand même, d'installer les chanteurs derrière les instrumentistes et devant les choeurs, en les prenant pour ainsi dire "en sandwich", pour un résultat acoustique incertain). Surtout la soprano française fait en permanence de la musique, en mettant sa technique parfaitement huilée au service d'une incarnation te de charme et de chic. Par rapport aux représentations liégeoises de juin 2005, sa marguerite de Valois a encore gagné en élégance et en rayonnement, l'absence de coupures dans sa partie lui permettant, cette fois, de donner la pleine mesure de son talent.''
Richard MARTET, OPÉRA MAGAZINE N° 61 ,Avril 2011
Il Barbiere di Siviglia | Arena di Verona | July / August , 2009

Annick Massis è stata una Rosina di accattivante brillantezza belcantistica, molto elegante nel canto spianato e a suo agio in ogni esigenza "acrobatica", raffinata anche sul piano scenico.
Cesare Galla | 12/07/2009 | L' Arena

Annick Massis è stata una Rosina di accattivante brillantezza belcantistica, molto elegante nel canto spianato e a suo agio in ogni esigenza "acrobatica", raffinata anche sul piano scenico.
Cesare Galla | 12/07/2009 | il giornale di vicenza
http://www.ilgiornaledivicenza.it/stories/Cultura%20&%20Spettacoli/69043__hugo_de_ana_e_il_barbiere_fantasia_al_potere_in_arena/

Annick Massis, Rosina sopranile, fa un’ottima figura: vispa e frizzante scenicamente, elegante e precisa vocalmente.
Lukas Franceschini | 15 luglio 2009 | GBOPERA.IT
http://www.gbopera.it/?p=2480

Bene anche Annick Massis, Rosina funanbolica nei passaggi virtuosistici, giustamente ironica e sempre padrona della situazione. '' Una voce poco fa '' viene risolta con grande sfoggio di agilità ed al contempo con grande attenzione al fraseggio.
Operaclik.com | Alessandro Cammarano | July 2009
Les Contes d’Hoffmann | Opéra de Nice | Jenuary 2009
Le tour de force d’Annick Massis
L’ensemble de la distribution se révèle d’une grande homogénéité : les trois actes acquièrent une unité renforcée non seulement par la scénographie, mais surtout par la prestation étonnante d’Annick Massis qui réalise un véritable tour de force dans l’interprétation des trois rôles féminins (Olympia, Antonia et Giulietta) ainsi que dans celui de Stella, incarnation in fine en une seule personne des trois héroïnes. Malgré une légère indisposition, la soprano française, dont on ne comprend pas les raisons pour lesquelles elle est si peu présente dans notre pays, donne vie à la fois théâtrale et vocale aux différents caractères des personnages. Impressionnante de facilité en Olympia mécanique à souhait, d’une fragilité émouvante en Antonia, d’une sensualité presque sophistiquée en Giulietta, elle donne à tout instant une sensation d’accomplissement par sa prestance ainsi que par la virtuosité et la grâce de son approche. Difficile de percevoir qu’elle n’est pas, durant cette soirée, en pleine possession de ses moyens !
Michel Le Naour | www.concertclassic.com | January 27, 2009
http://www.concertclassic.com/journal/articles/actualite_20090127_2440.asp

"Reste la prima donna, une Annick Massis au zénith de ses possibilités vocales et expressives, qui réussit un sans-faute pour ses premiers pas dans les quatre héroïnes féminines. Tout en gagnant l'épaisseur dans le timbre nécessaire à Antonia, ainsi que la rondeur dans le bas médium et le grave exigée par Giulietta, la voix n'a rien perdu de ses capacités virtuoses au fil des ans, comme le confirme une Chanson d'Olympia d'une précision infaillible. La musicienne demeure en plus d'un raffinement exceptionnel, en particulier dans l'acte d'Antonia, où l'on songe plus d'une fois à la folie de Lucia, l'un des meilleurs rôles de Massis.
Une immense performance, qui mériterait la consécration d'une grande scène internationale".
Richard Martet | Opéra Magazine n° 38 | March 2009

Pour une nouvelle production de l'opéra fantastique d'Offenbach, l'Opéra de Nice a eu l'ingénieuse idée d'inviter Annick Massis, soprano française discrète, qui a su construire une carrière au rayonnement international. Au faîte de sa gloire, elle prend davantage de risques. Comme celui de chanter les quatre rôles féminins des contes d'Hofmann (Olympia, Antonia, Giulietta, Stella) : un vrai défi, vocal et théâtral.
La direction musical est d'Emmanuel Joël-Hornak, la mise en scène de Paul-Emile Fourny.
Valeurs actuelles | N° 3765 | S. Ha. | January 22 to 28, 2009
ANNICK MASSIS SE MET EN QUATRE POUR OFFENBACH.
A l'Opéra de Nice, la soprano française excelle dans Les Contes d'Hoffmann où elle chante quatre rôles féminins.
.../.. Le clou du spectacle étant la soprano française, Annick Massis qui chante ici les quatre rôles féminins, chose rare, tant les tessitures sont contrastées. On ne peut que saluer la tenue exemplaire de cette artiste, qui passe des vocalises d'Olympia à la douceur blessée d'Antonia, avant les langueurs suaves de Giulietta. Sûreté, élégance, moelleux, sensualité, Annick Massis combine toutes ces qualités (non sans une certaine prudence, l'exercice est périlleux et on la sent parfois marcher sur des oeufs). Après cette (quadruple!) prise de rôle, qu'attendent les grandes salles nationales pour programmer cette chanteuse fêtée hors de nos frontières ?
Nicolas d'Estienne d'Orves | Le FIGARO | January 26, 2009

Annick Massis marque son retour en France par une nouvelle réussite. Hommage à Sutherland ou Sills qui conservaient également l’Olympia suraigüe opposée à une Giulietta quasi mezzo. Le souvenir d’une Eda-Pierre à son sommet, revient en mémoire. En assistant à ce marathon, on comprend pourquoi Massis n’avait cure d’une Olympia isolée. Sur ce seul terrain du rôle de parade, elle n’a plus rien à prouver. Olympia est une démonstration de colorature légère française. Psychologiquement, elle ne prend sens que dans l’adjonction de ses trois «sœurs». Vocalement, la Poupée ne présente pas de difficulté pour elle. Elle n’est en rien automate, mais, un cruel hybride inachevé dont le chant évite le vide démonstratif en s’insérant dans le théâtre. Massis est méconnaissable. S’amusant à briser son image de romantique encrinolinée, elle se présente mi porcelaine, teint de nacre et crâne chauve, mi poupée érotique au très suggestif collant noir intégral, chaussée de cuissardes latex. Son air se définit en une chasse à l’homme, les essoufflements de la Poupée, les variations de belle facture et le contre mi bémol final, servant les connotations et le paroxysme érotiques voire SM totalement assumés. L’acte fonctionne bien, mais, on regrette la retenue du metteur en scène. Encadrée par trois voix masculines très inspirées, Massis signe une Antonia anthologique. Style souverain, chant maitrisé depuis les nuances murmurées de la «Tourterelle » jusqu’au déchirement impressionnant du trio final, son Antonia évolue dans un univers névrotique, écartelée entre boulimie et anorexie vocale. Cheveux naturels défaits, un maquillage blafard signe l’empreinte morbide de son quotidien. A Venise, alors que Lombardo assumera une tenue féminine, Giulietta se présentera cheveux ras, frère d’une Lili Marleen en costume d’homme. Calculatrice, vénale, son aristocrate glaciale assume la tessiture centrale de la Courtisane en valorisant le tranchant de ses répliques. La soprano clôture la réussite de sa galerie de portraits par une Stella apitoyée mais inaccessible.
Philippe PONTHIR | http://www.forumopera.com
Fantastique Annick Massis
S’il est une chose qu’il faut saluer avant toute autre, ce soir, c’est bien l’extraordinaire performance d’Annick Massis qui, malade, a tenu avec brio le quadruple rôle.
www.resmusica.com | Cyril Brun | January 24, 2009
http://www.resmusica.com/article_6312_scene_lyrique_les_contes_d_hoffmann_nice_fantastique_annick_massis.html
Opéra de Nice : sublimes ubiquités vocales d'Annick Massis pour des « Contes d'Hoffmann » enchanteurs.
Ovations pour la soprano Annick Massis et le ténor Luca Lombardo dans la troisième représentation des « Contes d’Hoffmann » à l’Opéra de Nice. Une mise en scène de Paul-Emile Fourny à la hauteur des vocalises et une excellente direction d’un orchestre philharmonique qui partageait l’enthousiasme de toute cette équipe. En un mot : une réussite.
Alors que les musiciens viennent d’accorder leurs instruments, le rideau toujours baissé, Paul-Emile Fourny, le Directeur général de l’Opéra de Nice s’avance sur scène : Annick Massis, la soprano qui tient le rôle titre, est « souffrante » annonce-t-il, la mine grave. Les visages se ferment dans la salle. Il enchaîne : mais elle a quand même tenu à se produire et interprétera comme prévu les quatre rôles de ce soir. A sa demande d’indulgence adressée au public répond une première salve d’applaudissements sous l’effet de la tension. La deuxième, nettement plus nourrie, voire interminable au point de ressembler à une ovation avant l’heure, ponctuera les fameuses vocalises de l’air de la « chanson d’Olympia » dans l’acte I.........''
''......Les voix et les gestuelles peuvent dès lors s’y épanouir. Celle, en premier lieu, d’Annick Massis qui avait précisé dans un entretien à France-Musique qu’elle « attendait beaucoup » de cette production. Elle ravit par les capacités de son spectre vocal, nous faisant oublier qu’elle « était souffrante » : un air d’une exceptionnelle virtuosité dans le premier acte -elle le compare dans une interview accordée à Concertclassic à celui de la Traviata dans le premier tableau-, un caractère plus ingénu dans le second et des tonalités plus sombres dans le troisième. Elle charme également par l’excellence de son jeu : aux qualités de soprano s’ajoutent des talents de comédienne, notamment dans le rôle d’Olympia qui conjugue gymnastique et vocalises à répétition. La preuve que technique et bonheur de chanter peuvent faire bon ménage. Raison de plus pour s’interroger sur le fait qu’elle soit plus souvent invitée sur les grandes scènes lyriques étrangères que nationales.
JL Vannier | http://www.nice-premium.com | January 26, 2009
http://www.nice-premium.com/article/opera-de-nice-sublimes-ubiquites-vocales-d-annick-massis-pour-des-%C2%AB-contes-d-hoffmann-%C2%BB-enchanteurs..4213.html
Lucia di Lammermoor | Terme di Caracalla | July 2008

“Soprattutto Annick Massis ( Lucia) -nella foto- che ha dimostrato quanto le acrobazie virtuosistiche non siano inconciliabili con un fraseggio densamente drammatico e contribuiscano al rilievo della recitazione”
Avvenire | July 20, 2008 | Virgilio Cerretti

....''Mais que la prestation de Massis est intéressante aussi ! Toujours un rien trop sophistiquée, ce qui lui donne un charme évanescent, notre institutrice nationale habite vraiment le rôle ; d’autant qu’elle laisse percer dès le premier acte la grande fragilité de Lucia, justifiant que les germes de la névrose, déjà présents en elle, s’y développent aussi vite malgré les moments de révolte. L’épisode du fantôme de l’aïeule, déjà vu ailleurs (Métropolitan Opera) ne fait qu’ajouter à cette conception. Il est donc évident que Massis continue d’approfondir un rôle qu’elle a déjà beaucoup joué, dans les versions italienne (voir notamment archives forum opéra 20 octobre 2007) et française (forum opéra 8 mars 2008). Intellectuelle, réfléchie, délicate, elle donne – avec une excellente prononciation de l’italien – une interprétation très classique mais efficace et très émouvante de bout en bout. Bref, c’est la grande classe, et en même temps il se passe vraiment quelque chose. Comme à son habitude, Massis fait un sort à chaque note, à chaque trille, à chaque suraigu et à chaque note tenue : aucune faille. La sonorisation, qui ne pardonne rien, laisse passer une voix extrêmement fluide et nuancée. Le public romain (et international) lui a réservé une véritable ovation''....
.....''Au total, on se rend bien compte que, si cette représentation s’est hissée au niveau international, c’est bien uniquement grâce à Annick Massis.''
http://www.forumopera.com | July 23, 2008 | Jean-Marcel Humbert

Per fortuna la serata ha brillato della luce della bella e bravissima soprano francese Annick Massis che ha letteralmente ''galvanizzato'' il pubblico con le sue grandi qualità canore. Un bellissimo colore di voce ed una omogeneità di emissione che trovano facili spazi nel registro acuto come in quello centrale e grave . Una dizione perfetta supportata da una tecnica ed una presenza scenica a dir poco superlative. Sovracuti presi in leggerezza, tenuti e fiati ed un turbinio di giochi interpretativi che vanno dal piano al forte alle mezze voci. Al termine della ''pazzia'' tre minuti di scroscianti applausi, brutalmente interrotti solo dalla palese insofferenza dal direttore.
CORRIERE DEL TEATRO | Vol.4 | Ott.-Nov.-Dic.- 2008
Una Lucia francese folle e sublime
'' Anche nell' incalzare degli avvenimenti seguenti la Massis ha confermato d' esser assolutamente padrona del personaggio nella dinamica presenza scenica come nella vocalità,trovando la vetta eccelsa nella celeberrima scena della pazzia. In stretta correlazione con l' andirivieni dei propri comportamenti sul palco si è frastagliato il canto dell' usignolo parigino in una successione di brevi spunti cantabili atti a rappresentare , nella forma fonica più icastica, lo sconvolgimento della mente in preda alla follia. Tutto un susseguirsi di virtuosismi vocali, di acrobazie, di agilità, di colorature tra pianissimi, trilli e sovracuti. Straniante, in tale contesto, l' intervento concertante e parallelo del flauto solista ( il bravo Carlo Enrico Macalli ) durante
<< Ardon gli incensi >>, che il pubblico ha seguito con palpitante angoscia, esplodendo alla fine in un ovazione, mentre la Massis offriva la novità di un suicidio buttandosi giù da un parapetto, come Tosca. ''
Il Corriere Della Sera | July 20, 2008 | Luigi Bellingardi
Annick Massis '' Lucia '' di Classe
'' Il soprano francese Annick Massis è stata la più applaudita protagonista di Lucia di Lammermoor di Donizzetti.......''
Il Messaggero | July 23, 2008 | Luca Della Libera

“Annick Massis lodevole ed esemplare in una Lucia trascolorante del delirio amoroso e della follia”
Il Tempo | July 20, 2008 | Lorenzo Tozzi

'' La bravura dei tre interpreti principali, ed in particolare di Annick Massis...''
La Repubblica | July 21, 2008 | Dino Villatico

'' Annick Massis è uno dei soprani lirici puri (in senso tecnico) migliori sulla scena mondiale: è arrivata al belcanto belliniano ed al melodramma donizettiano e verdiano, partendo dal barocco..... ''
'' Ci ha sedotto in Lucia. Giovane ed attraente, presenta una Lucia che conquista il pubblico e gli specialisti sin dall’aria di apertura e dal duetto del primo atto per trionfare nella scena della pazzia. Si è meritata ovazioni a scena aperta. ''
www.ilvelino.it | Hans Sachs | July 21, 2008 ,12:58

“Annick Massis è uno dei soprani lirici puri (in senso tecnico) migliori sulla scena mondiale…ci ha sedotto in Lucia. Giovane e attraente, presenta una Lucia che conquista il pubblico e gli specialisti sin dall’aria di apertura e dal duetto del primo atto per trionfare nella scena della pazzia. Si è meritata ovazioni a scena aperta.”
www.virgilio.it | July 20, 2008 | Hans Sachs
Annick Massis fiore all' occhiello della '' Lucia di lammermoor ''
'' E' il debutto a caracalla di Annick Massis, uno dei migliori soprani lirici di coloratura degli ultimi anni, specialista del repertorio francese, vincitrice della prestigiosa '' Siola d'oro '' il principale motivo di interesse della Lucia di Lammermoor ......''
Il Messaggero | July 18, 2008 | Alfredo Gasponi

“..Tutti volevano godersi ogni nota della Massis, una Lucia di alto livello che mantiene una proprietà stilistica impeccabile anche nei virtuosismi più acrobatici. E oltretutto è bella da vedere.”
Il Messaggero | July 20,2008 | Alfredo Gasponi
La Sonnanbula | Vlaamse Opera / April 2008
Massis toujours somnambule
Retour de la soprano française dans "La Sonnambula" de Bellini.
En novembre 2001 déjà, Annick Massis avait incarné chez nous Amina, l'infortunée héroïne de "La Sonnambula" de Bellini. C'était alors à Liège, à l'Opéra Royal de Wallonie, et la soprano française, certes déjà connue et reconnue par les initiés, n'avait pas la notoriété qu'elle a aujourd'hui : on n'en avait pas moins été confondu et comblé par la sûreté de sa voix et par l'aisance de ses coloratures.
Elle revient le chanter, cette fois à l'Opéra flamand, forte d'une renommée bâtie à la seule force de ses prestations scéniques (ses disques sont rares, et elle ne bénéficie pas du soutien marketing d'une major) et, notamment, de ce même rôle de somnambule incarné au Met de New York. Et on admire toujours la qualité de l'intonation, la puissance de projection, le contrôle du souffle et la virtuosité (splendide "Non credea mirarti" final).
Nicolas Blanmont, LA LIBRE BELGIQUE , April 24, 2008

Prima… Ballerina…
Dans son immense répertoire en constante évolution (près de 70 rôles en vue (3)), Bellini tient une place à part dans le cœur d’Annick Massis (4). Elle avoue sa préférence pour celui dont la musique «coule directement de l’âme». Est-ce pour cela que si nous devions opérer un choix au sein des trois maîtres du Bel Canto, nous lui choisirions également Bellini ? Pour Sonnambula, ses mentors ont pour nom Bonynge, Zedda ou Oren. Pourtant, Annick Massis a l’intelligence d’écouter de nouvelles propositions, tant que celles-ci s’appuient sur un argumentaire musical. Même au sein de ses emplois les plus usités comme Lucia, elle ne considère jamais sa vision comme définitive et est toujours encline à remettre en question une insatiable recherche de vérité. Dans le climax actuel de son parcours, il lui serait si aisé de se complaire dans un confort routinier. Aux prises avec une forte bronchite, elle va assurer les deux premières par solidarité envers ses collègues. Dès la troisième, Annick Massis retrouve la plénitude de ses sensations, le niveau vocal superlatif qui est le sien et aller à la rencontre de la vision de Calderon, en offrant au public bien des trésors de poésie et d’émotion. Massis en concert, est une fabuleuse leçon de technique à observer. Dans son ancrage italien, c’est avant tout une école du souffle. Serein, long, d’une détente infinie qui lui permet d’assurer un appogio incroyable. Bellini repose sur cet art du souffle. La Sonnambula tire son inspiration d’un Ballet d’Hérold, d’après Scribe et Aumer. En fermant les yeux, on pense régulièrement à l’art d’une ballerine en écoutant Massis. Cette apparente simplicité du geste vocal et cette fluidité du mouvement rythmique ne doivent pas nous faire oublier combien cet art repose sur une discipline rigoureuse du corps et une technique à toute épreuve. Il y a également ces moments comme son Son mio bene del zeffiro amante où la voix danse autant qu’elle ne chante. Cette technique n’est pas une finalité en soi, sa raison d’être est un retour au verbe et à la musique. En un mot, émouvoir. Sur un autre plan, l’Amina de la Massis est tellement personnelle par son dosage, cet équilibre entre les différents aspects vocaux et psychologiques du personnage. Souveraine, elle résume Amina dans sa scène finale. Après un Ah se una volta sola, où Massis va suspendre le temps par son art de diseuse, elle va, à fleur de lèvres, nous émouvoir de ses Si presto estinto, o fiore… Massis cisèle avec une simplicité confondante son Ah non credea. Leçon de legato pour cet air abordé quasi comme un Lied que n’aurait pas renié Chopin. La gratitude du public n’attendra pas la cabaletta finale, libératrice, jubilatoire, en rappelant ce que Bellini demandait également à ses interprètes, être d’authentiques Prime Donne.
Philippe PONTHIR, May 04, 2008 | forumopera.com
http://www.forumopera.com/concerts/sonnambula_massis_gand_080504.html#3
Les pêcheurs de perles | Teatro verdi / Trieste , March 2008

Quanto alla Leila di Annick Massis difficile domandare di più a una prima donna francese in un ruolo che più francese di così non si può e che praticamente le sta a pennello.Perfetta nelle colorature del primo atto e nel legato delle frasi più liriche dell' aria << comme autrefois>> e del grande duetto del secondo atto con Nadir, la Massis rivela doti che fino a qualche tempo fa in lei insospettabili di fraseggiatrice nel terzo quando deve fronteggiare con accenti grande intesità drammatica la feroce crudeltà di Zurga.
Rino Alessi , L' Opera , April 2008

...la bellissima prova di Annick Massis, voce liricamente dolce, ideale per la parte seducente di '' lei '', Leila, ma capace di salire di temperatura drammatica dove necessario. Enrico Girardi, Corriere della Sera, March 23 2008

... ma Annick Massis riesce anche a coinvolgere, volteggiando con classe ed esperienza nella parte alta del pentagramma sfoderando una voce straordinariamente dolce e fresca.
Claudio Gherbitz, Il Piccolo, March 20, 2008

Nel cast spicca la Leila di annick Massis , interprete sensibile, vocalista duttile, capace di sfumature eleganti e colorature fluide. Roberto Mori , Libero, March 20,2008

"Par chance, la distribution est de bon niveau, à commencer par la belle Leila d'Annick Massis, au chant lumineux dans son premier air, capable de passion dans le duo avec Nadir et de pianissimi éthérés dans "Comme autrefois".
Sergio Albertini, "Opéra Magazine" n° 29, May 2008

Annick massis ha connotato intelligentemente di gioventù e grazia il personaggio di Leila, che è debole dal punto di vista drammaturgico e rischia di trasformarsi in uno stucchevole contenitore vuoto di note. L'artista francese possiede una facilità di canto invidiabile, una voce molto educata e gradevole, omogenea e fluida nell'intero registro: inoltre è dinamica sul palco e del tutto padrona del personaggio. Il monologo O Dieu Brahma è stato emozionante ed ha fornito la possibilità al soprano di srotolare tutto il repertorio del belcanto : messe in voce, pianissimi, trilli e sovracuti, eseguiti oltretutto con ottimo gusto ed apparente fragilità. Il pubblico ha premiato giustamente il soprano con un lungo applauso a scena aperta. Paolo Bullo , Operaclik.com
Lucie de Lammermoor | Concertgebouw/Amsterdam, March 8, 2008

Elle nous la devait cette Lucie ! Depuis plus de dix ans, Annick Massis aurait pu, (dû ?) la chanter … A l’écoute de son triomphe personnel, cela valait apparemment la peine d’être patient. Une semaine après avoir débuté à Monte Carlo en Donna Anna, elle opérait un spectaculaire retour aux tessitures suraiguës de ses premières saisons lyriques. Pendant longtemps, de par sa tessiture, elle considéra Lucia plus intéressante que Lucie sur le plan dramatique. Dernièrement, elle confiait enfin que pour son type de voix, pour les raretés qu’elle s’acharne à défendre, notamment les emplois français hybrides des compositeurs italiens, interpréter un jour la Lucie française allait de soi… En très grande forme vocale, Annick Massis propose pour la première fois, la belle scène d’entrée « Que n’avons nous des ailes, …Toi par qui mon cœur rayonne » (Air qu’un certain site de vidéos a déjà immortalisé…). Dès cette entrée en scène, l’après-midi atteint une aura internationale comme en témoigne la qualité d’écoute du public. Au fil de la partition, tout en offrant vocalement et psychologiquement une héroïne idéale et très personnelle, on observe Massis indiquer au chef les nombreuses nuances dont elle veut émailler son air d’entrée, galvaniser son collègue dans le duo d’amour ou encore s’allier à la projection du baryton pour un irrésistible duo. On remarquera également que tout en assumant crânement son statut au sein du rôle titre, Annick Massis s’inscrit dans un réel travail d’équipe au service d’une partition, évitant ainsi un numéro réducteur de Prima Donna…
Psychologiquement, Annick Massis tire profit d’être la seule personnalité féminine de l’opéra.
Isolée dès le départ, enfermée puis incomprise, la brutalité mentale dont elle est victime n’en est que plus immédiatement perceptible. Moins enfantine et plus idiomatique que Ciofi , Massis tout en évoluant remarquablement jusqu’à la folie, se souvient de son extraction noble. Au niveau du texte, là où d’autres titulaires s’avouent incapables de donner quelque vraisemblance à des livrets datés sans doute, mais représentatifs d’une certaine histoire du chant, Massis s’appuie sur ses armes habituelles : le goût d’une musicienne, la fraîcheur d’une émission à la projection impeccable et un aigu d’une solidité époustouflante. En un mot, un art du chant. Sur ces arguments, le texte est non seulement délivré dans sa diction mais également sculpté dans son sens. L’évolution lyrique que connaît la soprano ces dernières saisons, à la faveur de ses Juliette et Violetta notamment, nous permet d’entendre une Lucie possédant une âme, voltigeant d’aigus à l’infinie liberté à d’autres suraigus alternatifs, mais également un corps que son entourage va meurtrir…. La scène de la folie mériterait d’être décortiquée tant pour son art des climats, le goût des cadences ou simplement la beauté aristocratique d’une cantatrice dont la difficulté de la partition ne trahit jamais l’effort.
Dans ces conditions, le public du Concertgebouw enthousiaste et tapageur (le parquet s’en souvient encore…) , réserva un très beau succès à l’ensemble de l’affiche tandis qu’Annick Massis, très émue, recevait une ovation ressemblant furieusement à un sacre.
Philippe PONTHIR
http://www.forumopera.com/concerts/lammermoor_amsterdam_080308.html

On retrouvait Annick Massis après ses Lucia italiennes de l’automne dernier. La soprano, après un Comte Ory en 2005 et un concert d’airs français en 2006 a indéniablement acquis parmi le public du Concertgebouw de fidèles supporters, à juste titre. La soprano a la voix du rôle qui semble ne lui poser aucun problème. Sa scène de folie est accueillie par un tonnerre d’applaudissements. Valery Florquin
http://www.resmusica.com/aff_articles.php3?num_art=5135
Don Giovanni | Opera de Monte-Carlo, February 2008

......Si guadagnerebbe la palma della migliore interprete femminile se nei panni di Donna Anna non ci fosse una Annick massis in forma smagliante. Inizialmente si teme che il ruolo possa essere troppo drammatico per la sua vicalità. Timori infondati. La massis, grazie al perfetto controllo del fiato e ad un' emissione che sa mantenersi sempre leggera anche nelle pagine più drammatiche come '' Or sai che l' onore '' si conferma cantante di fascino e finissima classe . Il meglio ce lo regala nell' ultimo atto con un '' Non mi dir, bell' idol moio '' che non sentivo cantare così da diversi anni ( con ovvia eccezion fatta per Mariella Devia) in termini di equilibrio sonoroe purezza d' emissione. Un complimento non da poco . Alessandro Mormiole , L' Opera , April 2008

"Donna Anna, en particulier, est très pertinemment traitée par la mise en scène. Consentante entre les bras de son séducteur masqué, la fille du Commandeur n'en reste pas moins une grande dame, capable de tenir son rang en toutes circonstances. Loin de l'exaltée qu'on nous montre si souvent, nous découvrons ici une jeune femme effrayée, sincèrement horrifiée à l'idée d'avoir été sur le point de céder aux avances d'un meurtrier et déterminée à venger son père (superbe moment quand, avec Don Ottavio, elle prête serment en trempant la main dans le sang de la victime). Ses désirs les plus profonds, ses frustrations et ses souffrances sont ce qu'ils sont mais elle a appris à les tenir sous contrôle, ambivalence merveilleusement traduite par Annick Massis. Magnifique dans sa robe de velours noir, son chignon blond et son long voile descendant dans le dos, la soprano française est l'incarnation même de l'aristocrate, par l'allure comme par le chant. Dans une forme vocale exceptionnelle, elle ose l'attaque piano voulue par Mozart sur 'Or sai chi l'onore" avant de flotter de manière idéalement aérienne dans le trio des masques et de détailler un "Non mi dir" d'une perfection instrumentale immaculée, couronné de vocalises aussi précises que chargées de sens et d'émotions. Face à pareille performance, on s'interroge une fois de plus : comment se fait-il qu'une artiste aussi accomplie ne soit pas davantage reconnue sur les grandes scènes internationales et dans les studios d'enregistrement ?
Richard MARTET, OPÉRA Magazine n° 28 , April 2008

...l’Anna éblouissante et frémissante d’Annick Massis, mozartienne de grande classe que la France entend trop rarement. Trois musiciennes accomplies, trois personnalités scéniques, un vrai bonheur.
MICHEL PAROUTY, Les Echos , Feb.28, 2008
Vive Annick Massis
....et surtout la Donna Anna, superbe d’autorité et d’émotion contenue d’Annick Massis qui signe, dans un total respect du texte mozartien, la grande prestation de la soirée. Sans que jamais cette prestation exceptionnelle ne déséquilibre l’incontestable équilibre du plateau.
SERGE MARTIN
http://www.lesoir.be/culture/scenes/opera-il-monte-don-giovanni-2008-02-29-581011.shtml
Lucia di Lammermor | MET, Oct, 2007

Annick Massis, who sang on 17th. Tall, lovely and primarily reserved, Ms Massis has one of the most beautiful, perfectly produced voices in the world. She moves gracefully and her fidgeting and nervousness, part of Ms Zimmerman’s direction, was noted and effective, but she does not really give the impression of fragility. That having been said, I suspect there will be no more enchanting singing at the Met this year than what Ms Massis offered.
Robert Levine
www.classictoday.com
19/10/2007

« The unknowed Prima Donna »…
Après avoir passé l’été aux Arènes de Vérone pour ses débuts, Annick Massis marquait son retour au Met (3). Prestigieux début de saison (4) donc et une fois encore dans le rôle de Lucia di Lammermoor, qui l’accompagne depuis plus de dix ans (5).
Nous avions quitté sa Lucia lors de ses débuts à Vienne en 2005. Visiblement, elle profite de cette nouvelle production pour revisiter entièrement sa conception scénique du rôle.
Visuellement, les métamorphoses sont incroyables. Au sommet d’un métier confondant, la cantatrice s’appuie sur une économie de gestes d’une efficacité redoutable. Une démarche, un regard, un port de tête, suffisent à définir justement son personnage. Merveilleusement mise en valeur par les costumes de Blumenfeld, Annick Massis nous fait grâce d’une pseudo révolution lyrique. Ce soir, nous n’aurons pas droit aux ricanements, aux hurlements d’un Halloween tout proche ou autre numéro de trapèze sans filet… Pour cela, elle n’aura pas droit aux abris bus new-yorkais et à sa figurine dans les céréales américaines. L’art lyrique ne lui en tiendra pas rigueur.
La révolution d’Annick Massis a un nom : la partition de Donizetti…
Grâce à Levine, mais également avec une des plus belles voix du moment et une technique superlative, elle va paisiblement mais avec autorité confier une lecture mémorable du rôle.
Il est à espérer de tout cœur que la rencontre artistique entre Levine et Massis ne s’arrêtera pas là.
Massis est visiblement au sommet de son art et ce soir, elle va tout réussir. Comme à Bastille en février dernier, on est surpris combien le moindre pianissimi passe dans de grands vaisseaux comme le Met. Suivant le propos, la soprano colore et irise à souhait. En véritable exercice de chiaro oscuro, le Regnava nel silenzio angoissé s’oppose à la luminosité du Quando rapido in estasi. On note au passage un vrai trille (battue et résolution comprise), que l’on croyait définitivement éteint en cette époque où un contrat publicitaire chez Vuitton tient lieu de formation au Manuel Garcia…
On écoute en apnée le legato et les phrasés sans fin du Verrano a te sull’aure i miei sospiri ardente …Phrasé que l’on avait plus entendu depuis … Sills à qui ces Lucia sont dédiées…
Le pouls s’accélère au fil des tensions musicales. Les tensions nerveuses se rythment au gré des coloratures. L’aigu et le suraigu offrent des moments incroyables, offrant à Lucia ces moments de liberté auxquelles elle aspire tant. Après les contre-ré de la fontaine, du duo avec Enrico et du sextuor, elle crucifie la salle par un interminable suraigu de 12 mesures à la fin de l’acte I.
La scène de la folie va offrir un opéra dans l’opéra. Comme cadre, un immense escalier à la «Autant en emporte le vent » sur un fond de pleine lune gigantesque.
Annick Massis va par d’incessants aller retour entre réalité et univers psychotique nous raconter ses souvenirs, mais aussi la vision du bonheur qu’elle aurait pu vivre avec Edgardo.
Mais ses échappées hallucinées et leurs effets libérateurs sont de plus en plus de courte durée, à l’image de cette morphine que lui administre un médecin. Chaque réminiscence lui coûte toujours plus, comme en témoigne un corps qui se désarticule, où encore ses balancements compulsifs de femme autiste. Que n’arrive t’elle à effacer ce sang avec l’acharnement d’une fillette qui se sait punie si on la surprend avec une robe salie ?…
Le silence dans la salle et la qualité d’écoute du public sont surréalistes. 4000 personnes suspendues aux couleurs et aux sonorités étranges, aux échos et aux coloratures morbides que vont s’échanger dans ce grand moment de Belcanto, trois femmes : l’une jouant d’une flûte, l’autre d’un harmonica de verre et enfin, la dernière, d’une simple voix… Lucia invite une dernière fois à la reprise du Spargi d’amaro pianto, Edgardo à la rejoindre au plus vite dans la mort. Le corps se déséquilibre et se brise, Annick Massis libère Lucia et son public dans un dernier contre mi…
Philippe PONTHIR
20/10/2007
http://www.forumopera.com/concerts/lucia_massis_met201007.html

''Annick Massis revenait chanter Lucia au Met. La soprano livre un air d’entrée de haute volée (et sans coupures) plaçant la barre très haut. Son incarnation gagne en intensité dramatique lors de l’affrontement avec son frère et la scène du contrat de mariage. Au dernier acte, l’artiste convainc tant par son jeu que sa musicalité sans faille. Tout au long de la soirée elle relève les défis techniques : trilles, vélocité, suraigus, longues notes tenues, tout paraît facile. Sa scène de folie n’est ni surjouée ni statique, elle vise juste et fait mouche.
Cette soirée restera le meilleur souvenir d’un début de saison new-yorkaise très italienne avec le Macbeth déjà cité, la Madama Butterfly très belle sur le plan esthétique, une monumentale mais routinière Aida et le tandem Cavalleria rusticana-Pagliacci assez intéressant donné au New-York City Opera. ''
Valéry Fleurquin
02/11/2007
http://www.resmusica.com/aff_articles.php3?num_art=4527
Il Barbiere di Siviglia | Arena di Verona, June/July, 2007

''Moderna la Rosina di Annick Massis, non solo ragazza prigioniera di un tutore avido, ma donna consapevole, in grado di ordire intrighi alla pari con Figaro e lottare per la sua emancipazione. Annick Massis, ritenuta dalla critica una delle maggiori soprano esistenti, tanto da meritare applausi a scena aperta nell'aria Ma forse Ahime' Lindoro, pezzo impervio espunto in parecchie edizioni del Barbiere, ma eseguita in Arena con incisività spettacolare. Una Rosina soprano, soluzione ormai sempre adottata, malgrado Rossini abbia scritto la parte per contralto''.
Alisa Mittler
http://www.liberaeva.com/1palco/9/alisamittlerbarbiere.htm

'' Annick Massis - Rosina - espressa da belcantista : freschissima , svettante superbamente agile nella coloratura lei.''
L' Arena
Cesare Galla
July 2007

'' Annick Massis , una rosina soprano , forse la migliore cantante francese in attività;''
Famiglia Cristiana
Giorgio Gualerzi
Augost 2007

''Barbiere di Siviglia, Arena di Verona Luglio 2007 “Tutto il cast è eccellente, da Annick Massis che, se riporta Rosina alla versione oramai desueta di soprano, la esegue da virtuosa, come le grandi del passato”
Carla Maria Casanova
la Nazione
July 2007

“Buona anche la prova di Annick Massis, che canta la sua Rosina con coloriture sopranili e lo fa con grazia e buon gusto; peccato qualche nervosismo durante "Una voce poco fa", turbata da pressanti richieste di soccorso per qualcuno colto da malore sulle gradinate, al quale, però, ha fatto seguito una pressoché perfetta esecuzione dell’ "A se ver che in tal momento", aria aggiunta subito prima della scena, incredibilmente realizzata da De Ana, del temporale, che se da un lato nuoce all’azione drammaturgica, togliendole tensione, dall’altro ci permette di ascoltare la Massis in un’ aria a lei del tutto congeniale per vocalità e sensibilità”.
Alessandro Cammarano
Operaclick.com
July 2007
Don Giovanni | Teatro Verdi / Trieste , Mar/Apr,2007

'' La francese Annick Massis , che fu col Verdi in Giappone, ha dato superbo spessore alla figura di Donna Anna, resa con dovizia vocale e struggente intensità''
Il Messaggero del Lunedi
Danilo Soli
April 2007

'' Brilla su tutti Donna Anna di Annick Massis , per lo stile e per la classe che distinguono ogni aspetto della sua interpretazione ''
Il Gazzettino
Dejan Bozovic
April 2007

''Annick massis è bravissima nell'impervio ruolo di Donna Anna. Al debutto sul palcoscenico triestino, il soprano ha centrato in pieno il personaggio;la voce è squillante e sicura anche negli acuti estremi, la linea di canto impeccabile . La sua donna Anna è aristocratica , nobile , ferita ma non piagnucolosa , fragile e determinata allo stesso tempo.....'' ''...Nell' aria '' Non Mi dir '' è stata eccellente sotto ogni punto di vista : commovente nell'accento e molto ispirata nelle nuances interpretative. Il pubblico le ha regalato un consistente applauso a scena aperta .''
Paolo Bullo
Opera click
April 2007

'' Aristocratique, inspirée, Annick Massis impose de superbes dons de phrasé en Donna Anna et reçoit les applaudissements les plus chaleureux''
Opera Magazine
Sergio Albertini
June 2007
La Juive | Opéra de Paris-Bastille, Feb/Mar, 2007

The other great ovation of the evening was reserved for the light, feathery soprano of Annick Massis as Princess Eudoxie, belatedly welcomed to the national house in a major bel canto role. Her big aria included some of the most technically assured singing heard in the Bastille for some time.
STEPHEN J. MUDGE
OPERA NEWS
Copyright © OPERA NEWS 2007

''Somptueuse et très belle dans son rôle de princesse trahie mais fidèle aux grands airs ornés, Annick Massis affirme sa vaste dimension internationale. Dans le très difficile rôle de Rachel, à l’écriture moins riche en effets, demandant autant d’intériorité que de force théâtrale...''
Le 16/02/2007
Gérard MANNONI
altamusica.com

...”Style, brio, présence, Annick Massis est une Eudoxie anthologique. Dans ces conditions, on se demande bien qui a eu l'idée saugrenue de la priver de son Boléro! Il était temps en tout cas , que l'Opéra de Paris consacre la valeur de cette immense artiste.”
Diapason
Emmanuel Dupuis
April 2007

Annick Massis chante avec une émotion, une précision et un rayonnement indéniable la princesse Eudoxie.
La Croix
jean Luc Macia
22 février 2007

...''On ne peut en revanche que s'incliner devant la prestation d'Annick Massis qui, dans la plénitude de ses moyens, atteint à une véritable noblesse d'expression. La projection impeccable de la voix, l'élégance du phrasé, la perfection des vocalises en font une interprète idéale du ròle d'Eudoxie.''
La lettre du musicien
Philippe Thanh
March 2007

Annick Massis , en princesse Eudoxie, rafle tous les suffrages. C'est sans dout la grande voix française qu'on attendait depuis la Crespin.
Luc Décygnes
Le Canard enchaine
28 Fev. 2007

''Le Triomphe d'Annick Massis''
...'' mais la vraie vedette de la soirée est Annick Massis. Elle est vocalement et dramatiquement stupéfiante, sensible musicienne...''
Le Monde
Renaud Machard
February 2007

...'' Annick massis prète sa blondeur, sa féminité, son timbre pur et brillant à Eudoxie, la princesse bafouée, qu'elle incarne avec élégance et dignité . Toutes deux justement acclamées, sont le bonheur de cette soirée...''
Les Echos
Michel Parouty
february 2007

Annick Massis aveva cantato all' Opéra solo (si fa per dire!) Lully e Rameau . Quello nel ruolo di Eudoxie è stato visto quasi come un nuovo debutto in un ruolo operistico del XIX secolo e non specialistico. Certo che il bagaglio tecnico approfondito con lo studio della musica antica si sente! Eudoxie è un ruolo decorativo, almeno in apparenza. Le sue arie a volte sono addirittura state eliminate entrambe dagli allestimenti ottocenteschi, rendendolo anche fin troppo marginale. Ma qui a Parigi la Massis pur privata del boléro, brano che lei amerebbe cantare sempre, ha potuto sfoggiare le proprie abilità vocali almeno nell'aria introduttiva del terzo atto. Volatine, scalette cromatiche, una bella messa di voce su un Si b poi smorzato e un Re sovracuto luminosissimo hanno entusiasmato il pubblico della Bastille, che le ha tributato una giusta ovazione.
Dicevo che Eudoxie potrebbe sembrare un ruolo quasi secondario. Ebbene la Massis ha dimostrato il contrario. Indipendentemente dall'esito eccellente della sua aria di bravura, l'impostazione registica e le abilità teatrali personali ci hanno svelato un personaggio a tutto tondo, una donna innamorata, tradita, ma pur sempre una principessa. Quando la Massis compare sulla scena fra due ali di folla, in attesa di consegnare il gioiello all'amato Léopold
( atto terzo), si intuisce che anche Eudoxie sarà fondamentale nel muovere gli ingranaggi del dramma.
Massimo Viazzo
18 Marzo 2007
operaclick.com

Défendue par des seigneurs...
...''Le soir de la première fut le triomphe absolu d'Annick Massis: pour ses débuts à la bastille, elle vient de franchir un palier dans sa carrière. Ovationnée par le public aussi bien que par l'orchestre, elle a fait preuve d'une perfection musicale et stylistique qui devrait donné confiance à cette artiste modeste...''
Les critiques du Figaro
Christian Merlin
february 2007

“ Quant à Annick Massis, attendue cette automne en Lucia au Met et en Juliette à Vienne, elle irradie de musicalité et de justesse de caractérisation en princesse Eudoxie. Difficile de résister à cette rhétorique datée quand elle est servie avec un art aussi consommé.''
Le Figaro
Eric Dahan
February 2007
Matile di shabran '' CD relesed ''

''Annick Massis is quite a discovery in this part: we'll surely be hearing more of her secure coloratura. She's particularly good in the Matilde-Aliprando duet in Act 1, and her voice is distinct in the big concertatos as well.'' ''Annick Massis is quite a discovery in this part: we'll surely be hearing more of her secure coloratura. She's particularly good in the Matilde-Aliprando duet in Act 1, and her voice is distinct in the big concertatos as well.''
musicOMH.com – UK
Dominic McHung

'' she is sly heroine Matilde ( deliciously song by the soprano Annick Massis)'' Album rewieus
Peter Conran
October 2006

'' Annick Massis is great in the title role'' Warwick Thompson
Classic FM
October 2006

''Massis has fun with the mocking character of the title role. She doesnt't get to let loose all the cannons in her arsenal until Matilde's lenghty finale, in which she says , ''Women are born to conquer and rule'' popping around on high Cs, Ds, and Es, she definitely does rule. In fact, her perfect command of pitch and rhytm make it sound more like playful cavorting than acrobatics''.
Drew Minter
Opera News
February 2007
La Sonnambula | DOB , September 2006

''Annick Massis is one of the today's most appealing sopranos in this repertoire ( I'm sure why she is not better known in the UK, despite having appeared at Glyndebourne and elsewhere)''
GRAMOPHONE
October 2006

''This is Annick Massis' debut at the DOB, and she has the audience in the palm of her hand from the start. For the Act II sleepwalking scene she must negotiate the narrow walkway at the front of the orchestra pit. This effectively puts her under an audience microscope - any deviation from total focus in either singing or acting would have been all too noticeable. Happily, there was none. Florez also maintained a constant central focus both musically and dramatically. He could simply rest on his endearing good looks, but instead acts with the voice, giving us the full gamut of Elvino's emotions. His voice gets covered in the few big ensemble moments, but this is a small price to pay for what amounts to an object lesson in bel canto lyricism. There is excellent vocal acting also from Ditte Andersen, the determined little minx who persistently sets her sights on the wrong man. Her Act II scena reveals a soubrette voice with Amina potential. Arutjen Kotchinian makes for a count who is noble in looks, deportment and voice.''
Michael Johnson,
ConcertoNet, October 1, 2006
www.concertonet.com

''The capacity audience stopped the show repeatedly with applause. At one point even the conductor put down his baton and joined in. The Berlin audience is used to working their way through a director's reinterpretation of a traditional work, but for this Sonnambula they willingly give themselves over to direct enjoyment of a cherishable performance.''
Michael Johnson

''Annick Massis faisait ses débuts in loco. La soprano, après un concert de musique française fort apprécié au Concertgebouw d’Amsterdam quinze jours plus tôt, retrouve une héroïne du répertoire italien qu’elle n’avait pas interprétée depuis plusieurs années. On retrouve une artiste attentive aux mots, au contexte, à la ligne de chant. Emouvante et fragile dans son « Ah non credea mirarti », brillante quand la partition l’exige, la soprano parvient à transcender ce rôle quelque peu naïf en assumant justement cette naïveté, toujours au service de la musique.''
Valéry Fleurquin
Res Musica
7 October,7, 2006
see www.ResMusica.com